Que savoir sur la Pedra da Gávea : entre randonnée exigeante et vue vertigineuse
Le mot de la rédaction, publié le 25/04/2025
Avec sa silhouette massive qui domine la baie de Rio, la Pedra da Gávea attire les amateurs de randonnée et de sensations fortes. Ce bloc de granit de plus de 800 mètres de haut combine nature brute, légendes locales et panorama spectaculaire.
Une ascension pour marcheurs avertis
La randonnée jusqu’au sommet de la Pedra da Gávea n’est pas une promenade de santé. Il faut compter entre 2h30 et 3h30 de montée, sur un sentier parfois raide, glissant et comportant une portion d’escalade (la fameuse carrasqueira). Il est vivement conseillé de partir tôt le matin, avec de bonnes chaussures, de l’eau en quantité et, pour les moins expérimentés, un guide local.
L’effort est conséquent, mais la récompense est là : une vue imprenable sur Rio, la forêt de Tijuca, les plages de São Conrado et Barra da Tijuca, et même le Corcovado au loin.
Un lieu de légendes et de mystères
La forme de la Pedra da Gávea intrigue depuis des siècles. Certains y voient un visage sculpté dans la roche, d’autres y projettent des origines phéniciennes, voire extraterrestres. Bien que ces théories ne reposent sur aucune preuve sérieuse, elles participent au charme singulier du lieu. Les rumeurs de passages secrets, de tombes anciennes ou d’inscriptions mystérieuses circulent encore aujourd’hui, alimentant l’imaginaire autour de cette montagne isolée.
Pour les Cariocas, elle reste un repère familier et presque sacré, visible depuis de nombreux points de la ville.
Une expérience nature en pleine ville
Malgré son apparente éloignement, la Pedra da Gávea se trouve au cœur de la zone urbaine de Rio, dans le parc national de Tijuca. En chemin, la végétation tropicale et les sons de la forêt offrent une parenthèse loin du tumulte de la ville. On croise parfois des singes, des oiseaux exotiques ou des papillons géants.
Le site n’est pas aménagé comme un parc classique : il n’y a ni guichet ni infrastructure touristique, ce qui ajoute à son côté sauvage. C’est aussi ce qui rend l’expérience plus authentique, à condition d’en respecter l’environnement.
