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Le mot de la rédaction, publié le 13/05/2025
Situé sur la côte atlantique de l’Uruguay, à quelques kilomètres du Parc National de Santa Teresa, Punta del Diablo attire depuis plusieurs années voyageurs indépendants, surfeurs et amoureux de nature. Ce village de pêcheurs au développement modéré conserve une atmosphère alternative et désordonnée qui plaît à ceux qui fuient les stations balnéaires trop aseptisées.
La ville compte plusieurs plages, chacune avec son ambiance. La Playa de los Pescadores, centrale, reste animée et bordée de cabanes colorées. La Playa del Rivero, à l’est, est prisée pour ses vagues modérées, idéales pour apprendre à surfer. À l’opposé, la Playa Grande attire ceux qui cherchent plus de calme ou souhaitent marcher jusqu’à la forêt du parc national. Le sable y est fin, les vagues constantes, et les couchers de soleil remarquables.
Punta del Diablo n’est pas un village musée : les rues ne sont pas toujours goudronnées, l’urbanisme reste spontané, et c’est ce qui fait son charme. On y trouve des maisons de bois peintes, des galeries d’art locales et une ambiance souvent festive en soirée. La haute saison, entre Noël et fin février, attire aussi de nombreux Uruguayens, jeunes ou en famille, pour des séjours en bord de mer décontractés.
Le Parc National de Santa Teresa, accessible à pied ou à vélo depuis le centre, propose de nombreux sentiers balisés dans une forêt plantée au XXe siècle. On peut y croiser des tatous ou des capybaras, visiter la forteresse de Santa Teresa et atteindre des plages plus isolées. L’entrée du parc est gratuite, mais les véhicules motorisés doivent s’acquitter d’un droit d’accès.
Le petit marché artisanal au centre du village est ouvert en fin de journée pendant la saison estivale. Vous y trouverez des bijoux faits main, du cuir, ou des vêtements tissés localement. Ce n’est pas un centre d’artisanat d’exception, mais l’ambiance reste agréable. En basse saison, une grande partie des commerces ferment, ce qui transforme Punta del Diablo en village semi-fantôme, réservé aux voyageurs en quête de solitude.
À Punta del Diablo, la gastronomie reste simple mais généreuse. Les pescados a la plancha (poissons grillés) sont souvent accompagnés de légumes rôtis ou de riz. Les empanadas de frutos de mar sont également courantes et bon marché. En boisson, la cerveza artesanal (bière artisanale) est souvent produite localement, et le maté reste omniprésent dans les thermos des habitants.
La haute saison s’étend de mi-décembre à février, avec une affluence importante mais une météo idéale. Pour plus de tranquillité, novembre ou mars offrent un bon compromis entre climat doux et faible fréquentation. En hiver austral, le village est calme mais parfois désert.
Depuis Montevideo, plusieurs compagnies de bus (COT, Rutas del Sol) relient Punta del Diablo en 5 à 6h (environ 15€). Depuis Chuy, à la frontière brésilienne, comptez environ 1h30. Les routes sont en bon état, mais peu éclairées la nuit.
Le village se parcourt à pied. Pour accéder au parc Santa Teresa ou aux plages éloignées, un vélo peut suffire. La voiture n’est utile que pour explorer plus largement la côte.
Population : 300 habitants
Heure locale : 01:12 (17/06/2025)
Monnaie du pays : Peso uruguayen (UYU)
100 EUR = 4 739,13 UYU | 100 UYU = 2,11 EUR