C'est en 1971 qu'est né ce site exceptionnel qu'est le parc national des oiseaux du Djoudj. Agrandi quatre ans plus tard, il a finalement été classé « zone humide d'importance internationale » par la Convention de Ramsar, en 1980 ; avant d'être inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco, en 1981. Sur le plan géologique, il s'agit d'une gigantesque étendue grande de 16 000 hectares qui se déploie dans le delta du Sénégal. Formant une cuvette, le lieu est l'un des rares espaces verts du Sahel. Enchantés par une telle variété végétale, des oiseaux migrateurs élisent justement ce parc comme une étape incontournable de leur passage. Le nombre de ces animaux est évalué à environ trois millions de têtes (réparties, au total, en 350 espèces distinctes). Parmi celles-ci, se trouve notamment le flamant rose, le pélican blanc, l'oie de Gambie ou encore le héron cendré. Cependant, les animaux pourvus d'ailes ne sont pas les seuls qui puissent être admirés dans cet espace sauvage. Des reptiles, comme les varans et les pythons, peuvent effectivement être remarqués par les observateurs avisés.
Véritable oasis dans le désert, le Parc national des oiseaux de Djoudj est un point de passage incontournable pour les animaux volants qui effectuent leurs migrations. Effectivement : une véritable chaîne de lacs, marais et bancs de sable en font un lieu parfaitement aménagé pour une petite halte. À ce titre, le parc est donc la première étape de la migration, faisant suite à la traversée du Sahara par les espèces d'oiseaux paléarctiques et afro-tropicales. D'ailleurs, grâce à des aménagements techniques, ces animaux volants profitent même des lieux pour s'y installer temporairement et s'y reproduire. Désormais classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, le parc national du Djoudj laisse également observer de gigantesques colonies de pélicans et de flamants roses. Une authentique variété animale qui ne peut que fasciner les visiteurs qui la contemplent.
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