
Le mot de la rédaction, mis à jour le 20/03/2025
Dominant le centre historique, la cathédrale Saint-Pierre de Montpellier est l’un des rares vestiges médiévaux encore visibles dans la ville. Avec son architecture massive et son histoire mouvementée, elle intrigue autant par son apparence que par son rôle dans le développement de Montpellier.
Construite au XIVe siècle sous l’impulsion du pape Urbain V, la cathédrale surprend par son aspect militaire. Son portail monumental est encadré par deux piliers cylindriques de plus de 4 mètres de diamètre, lui donnant des allures de forteresse. Initialement église du monastère Saint-Benoît, elle devient cathédrale en 1536, lorsque Montpellier devient un évêché. À l’intérieur, la hauteur de la nef et les voûtes gothiques accentuent l’impression de grandeur.
Comme beaucoup d’édifices religieux du sud de la France, la cathédrale a souffert des guerres de religion. En 1567, les protestants s’attaquent à l’édifice et endommagent une grande partie de la structure. Il faudra attendre le XVIIe siècle pour que des restaurations lui redonnent son apparence actuelle. Aujourd’hui encore, certaines parties du bâtiment portent les stigmates de ces affrontements.
Située à proximité de la Faculté de médecine, la plus ancienne encore en activité en Europe, la cathédrale est au cœur du quartier universitaire. Une promenade dans les ruelles adjacentes permet de découvrir un patrimoine architectural riche, notamment l’ancien cloître et les bâtiments historiques de l’université. Le site est souvent inclus dans les visites guidées du centre historique, permettant de mieux comprendre son importance dans l’histoire de Montpellier.
*Informations sujettes à variation