Que faire à Narita : les activités incontournables en 2025

Besoin d’inspiration pour visiter Narita ? Découvrez nos conseils et sélections d'activités pour profiter à fond de votre passage à Narita.

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Narita - Photo postée par Curateur

Visiter Narita, bien plus qu'une simple escale aéroportuaire

Le mot de la rédaction, publié le 14/10/2025

L'odeur fumée de l'unagi grillé au charbon de bois flotte dans les ruelles pavées tandis qu'un Boeing décolle au loin, visible entre les toits traditionnels. Cette juxtaposition résume parfaitement le paradoxe de cette ville : ancrée dans mille ans d'histoire bouddhiste, elle vibre au rythme des arrivées et départs internationaux. La plupart des voyageurs filent vers Tokyo sans se retourner, ignorant qu'ils passent à côté d'un authentique trésor de la période Edo.

Pour qui cette ville mérite-t-elle le détour ?

Si vous cherchez l'effervescence urbaine tokyoïte, passez votre chemin. Cette cité de 130 000 habitants se savoure lentement, comme une parenthèse zen entre deux vols. Elle ravira les amateurs d'histoire japonaise, les gourmets en quête d'authenticité culinaire et les voyageurs qui apprécient les destinations hors des sentiers battus. Avec seulement 10 minutes de train depuis l'aéroport international, c'est aussi l'option idéale pour ceux qui ont une escale de quelques heures ou qui souhaitent éviter les tarifs exorbitants des hôtels tokyoïtes.

Le budget reste raisonnable : un bon repas d'anguille coûte entre 2 500 et 4 000 yens, les hôtels affichent des tarifs plus doux qu'à Tokyo, et le centre-ville se parcourt entièrement à pied. En revanche, si vous ne supportez pas le bruit des avions ou cherchez une vie nocturne animée, cette destination risque de vous décevoir.

Le temple Naritasan Shinshoji et son approche historique

Le Naritasan Shinshoji, fondé en 940, attire plus de 10 millions de visiteurs annuels et constitue l'âme spirituelle de la ville. Ce vaste complexe bouddhiste de l'école Shingon impressionne par ses structures monumentales et sa tour de la paix haute de 58 mètres. Le hall principal, reconstruit en 1968, abrite la statue de Fudo Myoo, divinité courroucée censée protéger les croyants.

Plusieurs fois par jour, des moines accomplissent le rituel du feu sacré, une cérémonie hypnotique où les prières des fidèles sont consumées dans les flammes purificatrices.

A voir autour du temple

Pour atteindre le temple, il faut emprunter Naritasan Omotesando, une rue sinueuse de 800 mètres qui serpente depuis la gare. Cette artère commerçante fleure bon le Japon d'autrefois avec ses façades en bois, ses lanternes rouges et ses étals de spécialités locales. Vous y croiserez des vendeurs de senbei (galettes de riz) grillés sur place, des boutiques d'artisanat traditionnel et des pâtisseries proposant des yokan aux haricots rouges ou des biscuits à la cacahuète, autre fierté régionale.

Derrière le temple s'étend le Naritasan Park, 165 000 mètres carrés de jardins japonais traditionnels ponctués de trois étangs et de ponts en bois rouge. Au printemps, les cerisiers et les pruniers explosent en nuances de rose et blanc. En automne, les érables flamboyants offrent un spectacle chromatique époustouflant. C'est l'endroit parfait pour une promenade méditative loin de l'agitation aéroportuaire.

Le conseil d'ami : venez assister au rituel du feu tôt le matin, vers 6 heures. L'atmosphère solennelle dans la brume matinale, avec seulement quelques fidèles locaux, vaut largement le réveil matinal. Les touristes débarquent rarement avant 10 heures.

L'anguille grillée, obsession culinaire locale

Pourquoi l'unagi règne ici ?

Depuis l'époque d'Edo, le lac Inbanuma et la rivière Tone fournissaient des poissons d'eau douce en abondance. L'anguille s'est naturellement imposée dans l'alimentation quotidienne avant de devenir la spécialité servie aux pèlerins affluant vers le temple. Aujourd'hui, pas moins de 60 restaurants d'unagi bordent l'approche du sanctuaire, libérant dans l'air cette odeur sucrée-fumée irrésistible de kabayaki, l'anguille grillée laquée de sauce soja sucrée.

Les temples de l'unagi à ne pas manquer

Kawatoyo Honten, fondé en 1910, reste l'adresse la plus emblématique. Leur secret ? Une sauce transmise depuis plus d'un siècle, constamment réalimentée, dans laquelle se concentrent les sucs des milliers d'anguilles qui y ont trempé. Les chefs aux 50 ans d'expérience sélectionnent personnellement les anguilles vivantes conservées dans l'eau de puits. Le bâtiment classé monument historique en 2020 mérite à lui seul la visite, avec ses trois étages de bois patinés et son comptoir en ginkgo massif où sont préparées les anguilles devant les clients.

Kikuya, établi il y a 270 ans, perpétue une autre tradition avec une sauce plus salée et sucrée que la norme tokyoïte. Leur grillage au charbon prolongé crée une peau croustillante spectaculaire. Anecdote savoureuse : le réalisateur Steven Spielberg aurait commandé un transport spécial de leur unaju jusqu'à son hôtel pour pouvoir le déguster dans l'avion. L'établissement reste ouvert jusqu'à 21 heures, contrairement à la plupart qui ferment vers 17 heures.

Comptez entre 2 500 yens pour un unaju basique (anguille sur riz) et 4 600 yens pour la version premium avec anguille d'origine japonaise. La kimosui, soupe de foie d'anguille, accompagne traditionnellement le plat pour 100 yens. Un saupoudrage de sansho, poivre japonais au goût citronné et légèrement piquant, exalte les saveurs.

Le conseil d'ami : réservez ou arrivez dès l'ouverture à midi si vous visez Kawatoyo ou Surugaya les week-ends et jours fériés. Les files d'attente peuvent atteindre une heure aux heures de pointe, et certains restaurants distribuent des tickets numérotés en haute saison.

Les plaisirs inattendus des avions

Paradoxalement, la proximité de l'aéroport constitue une attraction en soi pour les passionnés d'aviation. Le parc Sakura-no-Yama, situé au bout des pistes, offre une vue spectaculaire sur les décollages et atterrissages à quelques dizaines de mètres seulement. Au printemps, les 100 cerisiers en fleurs ajoutent une dimension poétique aux rugissements des réacteurs. Le parc dispose d'une aire d'observation sur trois niveaux avec différents angles de vue.

Le Museum of Aeronautical Sciences, premier musée aéronautique du Japon, expose des avions grandeur nature, des cockpits interactifs et des simulateurs de vol. Les enfants adorent, mais les adultes geeks d'aviation y passent facilement trois heures. L'observatoire du dernier étage permet de scruter les mouvements aériens avec vue panoramique.

Les terminaux 1 et 2 de l'aéroport possèdent leurs propres terrasses d'observation au 5ème étage, gratuites et accessibles même sans billet d'avion. Par temps clair, on distingue le mont Fuji au loin entre deux Boeing.

Shopping et découvertes dans les environs

Le Shisui Premium Outlets, à 15 minutes en bus express de l'aéroport, rassemble 120 boutiques de marques internationales (Nike, Adidas, Coach) et japonaises à prix réduits. Services pensés pour les touristes : casiers à bagages, duty-free, wifi gratuit et assistance multilingue. Parfait pour les dernières emplettes avant de s'envoler.

Aeon Mall Narita, gigantesque centre commercial à 10 minutes en bus de l'aéroport, compte 180 enseignes réparties sur plusieurs étages. On y trouve absolument tout, du supermarché aux restaurants en passant par les boutiques de souvenirs. Moins touristique que les outlets, c'est là que les locaux font leurs courses.

À 20 kilomètres de là, la ville historique de Sawara mérite l'excursion d'une demi-journée. Son quartier préservé le long du canal évoque l'époque d'Edo avec ses entrepôts de marchands, ses saules pleureurs et ses maisons traditionnelles transformées en musées. Des promenades en barque permettent d'admirer l'architecture depuis l'eau.

Où manger et boire à Narita ?

Au-delà de l'omniprésente anguille, l'Omotesando regorge de petites adresses authentiques. Hayashida no Osenbei, plus ancienne boutique de galettes de riz de la ville, les prépare encore à la main devant les clients. Leur spécialité negi miso associe pâte de soja fermentée et oignons verts sur un senbei craquant.

Miyoshiya, café caché dans une ruelle adjacente, sert des desserts japonais traditionnels dans un cadre apaisant. Leur parfait aux fleurs de cerisier au printemps combine chiffon cake, warabi mochi à la fleur de sakura, glace et crème fouettée, accompagné d'un thé torréfié hojicha au goût fumé. Une pause sucrée idéale après le repas d'anguille.

Pour goûter d'autres spécialités locales, tentez le namazu (poisson-chat) ou la carpe, autres poissons d'eau douce historiquement pêchés dans la région. Plusieurs restaurants traditionnels les proposent en friture ou en sashimi.

Où dormir à Narita et aux alentours ?

Les hôtels d'affaires modernes concentrés près des gares JR Narita et Keisei-Narita offrent le meilleur rapport qualité-prix, avec des chambres fonctionnelles entre 6 000 et 10 000 yens la nuit. Le Richmond Hotel Narita et le Comfort Hotel Narita bénéficient d'un excellent emplacement à 10 minutes à pied du temple, avec navettes gratuites vers l'aéroport.

Pour une expérience traditionnelle, le Wakamatsu Honten propose un ryokan authentique juste devant le temple. Chambres tatami, futons, bains publics et possibilité de dîner kaiseki (gastronomie japonaise raffinée) dans votre chambre. Comptez entre 10 000 et 20 000 yens par personne avec repas.

Les grands hôtels internationaux près de l'aéroport (Hilton Tokyo Narita, Hotel Nikko Narita, ANA Crowne Plaza) conviennent aux voyageurs en transit court. Tous disposent de navettes gratuites 24h/24, piscines, restaurants avec vue sur les pistes et chambres familiales spacieuses. Tarifs entre 12 000 et 25 000 yens selon la saison.

Comment se rendre et se déplacer à Narita ?

Depuis l'aéroport international de Narita, deux trains relient le centre-ville en 10 minutes : la ligne JR Narita (gare JR Narita) et la ligne Keisei (gare Keisei-Narita). Les deux gares se situent côte à côte. Tarif unique de 260 yens. Des navettes gratuites desservent aussi les principaux hôtels depuis les terminaux.

Depuis Tokyo, le Narita Express JR met environ 1 heure depuis la gare centrale pour 3 000 yens. Le Keisei Skyliner relie Ueno en 75 minutes pour 2 500 yens. Bus express depuis la gare de Tokyo : 50 minutes pour 1 300 yens, direct jusqu'à l'Omotesando.

Le centre historique se visite entièrement à pied. De la gare au temple : 10 minutes de marche agréable. Du temple aux parcs environnants : 15 minutes maximum. Pour rejoindre les outlets ou Sawara, comptez sur les bus locaux (horaires limités) ou prenez un taxi.

Quand y aller ?

Le printemps, surtout fin mars-début avril, offre le spectacle des sakura en pleine floraison dans les jardins du temple et au parc Sakura-no-Yama. Les températures oscillent entre 10 et 20°C, agréables pour marcher. Revers de la médaille : c'est la haute saison touristique au Japon, avec des prix d'hébergement gonflés et une affluence importante.

L'automne, particulièrement novembre, représente la période idéale : les érables rougeoient magnifiquement, le climat reste doux (15-25°C) et la foule s'amenuise après la rentrée japonaise. Le festival des feuillages d'automne anime le parc Naritasan avec des événements culturels. Juillet-août apportent chaleur étouffante, humidité élevée et risques de typhons, bien que l'été concentre aussi les festivals matsuri traditionnels.

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    Infos pratiques

    Population : 132 906 habitants

    Heure locale : 09:02 (15/10/2025)

    Monnaie du pays : Yen (JPY)
    100 EUR = 17 645,84 JPY    |    100 JPY = 0,57 EUR


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