Le mot de la rédaction, publié le 25/05/2025
À quelques heures de route d’Arusha, le Parc national de Tarangire est réputé pour son calme, sa végétation singulière et sa faune abondante. Moins couru que le Serengeti ou le Ngorongoro, il offre pourtant une expérience de safari tout aussi riche, avec une atmosphère plus intimiste.
Le premier choc visuel, ce sont ces silhouettes massives qui ponctuent l’horizon : les baobabs, dont certains seraient vieux de plusieurs siècles. Leur tronc ventru et leurs branches comme des racines retournées créent une ambiance presque mystique. La rivière Tarangire, qui traverse le parc, attire une faune dense, surtout en saison sèche, de juin à octobre. Les paysages alternent entre savanes dorées, zones boisées et lits de rivières asséchés, ce qui donne au parc un relief varié.
Tarangire est souvent surnommé le sanctuaire des éléphants. Il n’est pas rare d’y croiser des troupeaux de plusieurs dizaines d’individus, parfois plus de cent, venus se désaltérer ou se baigner dans les points d’eau. Les girafes, les koudous, les oryx et même les pythons arboricoles font aussi partie du décor. Moins pressé par le tourisme de masse, le parc permet de prendre le temps d’observer sans agitation.
Les passionnés d’oiseaux seront comblés : plus de 500 espèces sont recensées, du tisserin aux grands rapaces.
Peu de lodges à l’intérieur du parc, et une fréquentation modérée en font une étape appréciée des voyageurs en quête de tranquillité. Les safaris s’organisent surtout en 4x4, mais certaines zones permettent aussi des balades guidées à pied. En saison sèche, c’est l’un des meilleurs spots du nord du pays pour observer la concentration de la faune autour de la rivière.
Ceux qui souhaitent combiner Tarangire avec d’autres étapes proches, comme le lac Manyara ou la zone de conservation du Ngorongoro, trouveront ici une parenthèse paisible au cœur de l’aventure.
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