
L’architecture imbriquée de ces bâtiments, de ces toits, des jardins et des plans d’eau, valent à eux seuls la visite.
Le Musée National du Cambodge a été construit entre 1917 et 1920 par le français Georges Groslier, en respectant et utilisant les canons et les modes de construction traditionnels. Sa mission première fut d’abord de servir d’école aux jeunes artisans khmers, pour leur enseigner les techniques millénaires de fabrication de leur civilisation, et les conserver avant qu’elles ne disparaissent.
Dotés de plusieurs niveaux, c’est au rez de chaussée que se trouvent toutes les salles à visiter. Le sous-sol est réservé à la restauration des pièces. Et à l’étage, se trouve la bibliothèque qui contient la plus grande concentration de documents consacrée aux Khmers, en khmer, anglais et aussi français.
L’aile réservée aux bronzes vous permettra de découvrir l’étendue du savoir-faire Khmer. Un grand nombre de pièces précieuses parfaitement conservées, témoigne de la culture bouddhiste, aussi bien qu’hindoue qui la précéda. Des objets séculaires et cérémoniaux, dont certains datent du VIIeme siècle, sont aussi largement représentés.
C’est dans l’aile réservée aux pièces en pierre, que vous verrez les plus grandes et imposantes statues de ces colosses. Certaines datent du VIeme siècle et sont couvertes d’inscriptions. De nombreux bas reliefs suggèrent également des scènes religieuses ou guerrières des temps anciens.
Une partie plus ethnographique vous permettra de mieux comprendre la vie des derniers siècles du peuple khmer : bijoux, ustensiles, armes, en bois et en métal.
La galerie réservée aux céramiques recèle de son coté des trésors préhistoriques, vaisselle, jarre, objets du quotidien, bruts ou peints.
Enfin une partie non négligeable est faite à l’art post-angkorien, avec ses innombrables statues de Bouddha, principalement en bois peint et incrusté de pierres précieuses et de perles.
*Informations sujettes à variation