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7 0Un bain de nature au milieu des chaînes de montagnes verdoyantes
3 0Carte des Pueblos MancomunadosLes guides proposent plusieurs randonnées, de durées variées, mais qui s’étalent souvent sur plusieurs jours. Bien que nous soyons hauts en altitude, le dénivelé n’est pas très important. Les chemins sont extrêmement bien entretenus par les habitants de la région, qui les parcourent régulièrement. Même si on est proche de la ville de Oaxaca, les transports sont quand même assez compliqués dans la région. Des camionnettes de type bétaillère passent néanmoins dans certains villages et on peut y voyager en tant que passager.
4 0Cuajimoloyas, émergeant des brumes« Là où le mole se fige dans la casserole ». Mais d’où vient ce nom zapotèque ? Le mole est un plat traditionnel mexicain, et particulièrement de Oaxaca : il s’agit de viande, principalement du poulet, accompagnée d’une sauce noire à base de cacao, de piments et d’épices. Les femmes avaient la coutume de le préparer le matin, pour l’amener ensuite dans les champs de maïs, où travaillaient leurs maris. Sauf qu’en chemin, le mole se refroidissait et se figeait dans la casserole !
Ville : Cuajimoloyas
6 0Les agaves comme limites de propriétéIci, le moyen le plus économique de délimiter les terrains, c’est de laisser pousser une barrière d’agaves, aussi appelé « maguey ». D’une part, elles empêchent le bétail d’aller brouter dans le pré d’à côté ; d’autre part, elles évitent que les cerfs et autres animaux viennent piétiner les champs. Et puis, on peut y récolter la sève pour en faire du pulque, ou les feuilles pour en extraire la fibre textile.
5 0Un maguey à la fleur de l’âge !Le maguey peut mettre plus de 10 ans à pousser. C’est une plante rustique, qui résiste aux températures très froides des nuits en montagne. La base est constituée de feuilles triangulaires vertes et très épaisses. Au milieu, pousse un tronc de plusieurs mètres de haut, qui est couronné d’une fleur jaune. Il en existe de nombreuses variétés : certaines permettent notamment la fabrication du mezcal ou de la fameuse tequila !
6 0Il est mort, le maguey…Lorsque la plante atteint une certaine taille, c’est le moment de récolter la sève. Pour se faire, il s’agit de couper le tronc à son pied. Le « tlachiquero », le récolteur de sève aussi appelée « aguamiel », vient alors avec une sorte d’amphore trouée aux 2 extrémités. Il utilise son souffle pour aspirer le divin nectar dans l’amphore ! Une fois la sève récoltée, le maguey ne peut repousser. Il se fane.
3 0Le pulque et le tepacheAlors que le pulque est uniquement constitué de sève de maguey fermentée, pour le tepache on ajoute de la sève de canne à sucre cristallisée. C’est pourquoi le tepache a une couleur plus foncée et un goût plus doux. On boit ces 2 alcools à la manière traditionnelle, dans une coque de calebasse séchée.
4 0Entre Cuajimoloyas et Latuvi, le point culminant de la balladeLa région a longtemps souffert de déforestation pour l’exploitation du bois. Mais aujourd’hui, les habitants de la région connaissent l’importance de la préservation des forêts, et ils se sont engagés à utiliser seulement le bois mort, avec lequel ils alimentent leur feu de cuisine.
6 0OcotalDans la forêt, on dénombre plusieurs espèces de conifères, dont l’ocotal aux branches noueuses.
5 0La bromélieQuelle étrange fleur colorée ! Cousine de l’ananas, la bromélie ne s’attaque pas à l’arbre qui la porte. Elle s’accroche simplement à ses branches et collecte la rosée du petit matin pour s’abreuver.
6 0Les yucasA cheval entre l’arbre et le palmier, le yuca rappelle certaines coupes de cheveux des années 70… On en trouve dans de nombreuses régions du Mexique.
6 0OrchidéesEn poursuivant le chemin qui descend à flanc de montagne, on découvre des tapis d’orchidées sauvages de toutes les couleurs. La meilleure saison pour les voir, c’est au mois de mai.
6 0Élevage de truitesEn bas de la crête qui mène à Latuvi, au hameau de Cara de Leon (« la tête de lion »), une gentille dame souriante possède un élevage de truites. La truite n’est pas vraiment une espèce de la région, mais les randonneurs apprécient la pause repas : de délicieuses truites fraîchement pêchées et cuisinées en papillote !
5 0Latuvi, village fleuriÀ Latuvi, on peut être logé dans des chalets. Le village propose aussi des temazcals, saunas traditionnels constitués de huttes, où l’on verse de l’eau sur des pierres brûlantes pour créer de la vapeur. Quoi de mieux après une journée de randonnée ? Le coucher de soleil sur les chaînes montagneuses est un moment exceptionnel.
Ville : Latuvi
4 0Le Camino RealLe lendemain, nous poursuivons la route sur un ancien chemin zapotèque. Le « Camino Real » reliait les Vallées Centrales de Oaxaca au Golfe du Mexique. C’était un axe de commerce important à l’époque.
4 0Champs de maïs récolté et fleurs de pêcher
6 0Les habitants des Pueblos MancomunadosIci, les habitants se déplacent souvent à pied. Tous les villages ne sont pas reliés par des routes. Pour les charges lourdes, on utilise des mules si on en a, ou sinon on porte sur son dos !
4 0Forêt de lichensPlus on descend le chemin, et plus on s’enfonce dans une forêt de lichen, décor digne des films de Indiana Jones à la Recherche du Temple Perdu. Les habitants de la région utilisent le lichen comme guirlandes de Noël ! En effet, la plante peut survivre quelques semaines à l’intérieur. Passées les fêtes, les gens les raccrochent aux arbres.
6 0Le village de Lachatao, commune principale de la municipalité
Ville : Santa Catarina Lachatao
5 0San Miguel AmatlanNotre ballade se termine au village d’Amatlan. Là encore, on peut dormir dans des chalets. La mairie possède un petit musée avec de vieilles photos en noir et blanc !
Ville : San Miguel Amatlan
Les destinations
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