Besoin d’inspiration pour visiter Bucarest ? Découvrez le classement des activités plébiscitées par notre communauté de voyageurs : sites historiques, visites culturelles, lieux de balades ou de détente...
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Située dans la vieille ville de Bucarest, Biserica Stavropoleos, l’église orthodoxe du monastère du même nom, constitue le joyau du quartier de Lipscani. Tranchant avec l’austérité des façades soviétiques environnantes, ce petit mais riche monument historique vous surprendra. Construite au XVIIIe siècle par un moine grec portant le nom d’Ioanichie Stratonikeas, elle demeure un bel exemple d’édifice construit pendant le siècle des Phanariotes, lorsque les gouverneurs venaient de Constantinople....
1, Strada Benjamin Franklin 1-3
Les amoureux de musique classique savourent son acoustique parfaite tandis que les amateurs d'architecture de caractère admirent son style néo-classique aux touches romantiques : l'Athenaeum ou l'Athénée Roumain ne laisse personne indifférent. Auditorium magistral qui a vu le jour en 1889 à Bucarest, il fait partie des plus beaux bâtiments de la capitale. Antre des festivals et des concerts de musique classique, il est également le siège de l'Orchestre philharmonique George Enescu. Avec ses courbes rondes et son dôme baroque richement décoré, il culmine à 41 m de haut et ses 652 sièges sont ceux des moments où l'art devient sublime.
Il est le fier symbole de la Grande Union de 1918 de la Roumanie après la victoire du pays lors de la Première Guerre mondiale. Dans le Secteur 1 de Bucarest, l'Arcul de Triumf trône majestueusement du haut de ses 27 m. Inauguré lors du couronnement de Ferdinand 1er et de la reine Marie en 1922, il s'inscrit dans la tradition des arches où faire défiler les troupes victorieuses. Premier bâtiment du genre en béton armé, sa façade sculptée en marbre et pierres a suivi les bouleversements politiques du pays et l'édifice s'inscrit désormais dans le patrimoine remarquable de la capitale.
Le mot de la rédaction, mis à jour le 06/10/2025
Les trams jaunes grincent sur les boulevards haussmanniens pendant que des Mercedes flambant neuves slaloment entre les nids-de-poule. Ici, un immeuble Belle Époque magnifiquement restauré jouxte un bloc communiste grisâtre tagué. Une grand-mère vend des fleurs devant un club techno ultramoderne où la file d'attente s'étire jusqu'au coin de la rue.
Voilà le quotidien bucarestois : un choc permanent entre élégance fanée et énergie brute, entre nostalgie du "Paris de l'Est" et réalité post-communiste décomplexée. Cette capitale refuse de choisir son camp, et c'est précisément ce qui la rend fascinante.
Cette ville ne convient pas aux perfectionnistes ni aux amateurs de cartes postales léchées. Les trottoirs défoncés, les façades écaillées et l'urbanisme chaotique peuvent dérouter ceux qui recherchent la beauté policée. En revanche, si vous aimez les ambiances contrastées, l'histoire complexe et la vie nocturne débridée, vous êtes au bon endroit. Les passionnés d'architecture trouveront leur bonheur entre palais néoclassiques et monstruosités staliniennes.
Budget très accessible : comptez 40-60 euros par jour en voyageur confortable, 25-30 euros en mode routard. La voiture n'est pas nécessaire, le métro et les trams couvrent bien la ville. Le rythme ? Tranquille en journée, explosive la nuit. Parfait pour un city break de 3-4 jours, extensible à une semaine si vous explorez les environs.
Le Centrul Vechi (Vieux Centre) concentre l'essentiel de l'animation. Ses ruelles pavées abritent des terrasses bondées dès 18h, des bars à chaque coin de rue et une énergie contagieuse. La rue Lipscani, artère principale du quartier, mélange boutiques de souvenirs, galeries d'art underground et anciens caravansérails transformés en restaurants. L'architecture oscille entre bâtisses du 19e siècle et reconstructions modernes pas toujours réussies.
Ne manquez pas le Pasajul Macca-Vilacrosse, passage couvert jaune citron aux allures de petite Galerie Vivienne parisienne, bordé de terrasses où les locaux sirotent leur bière. Juste à côté, la Hanul lui Manuc, plus grande auberge historique de la ville, offre un décor parfait pour un premier contact avec la cuisine roumaine. Le soir venu, le quartier se transforme en immense bar à ciel ouvert où toutes les générations se croisent.
Le conseil d'ami : évitez les restaurants avec rabatteurs sur Lipscani, souvent trop touristiques et chers. Enfoncez-vous de deux rues dans les parallèles comme Șelari ou Smârdan pour dénicher les vraies pépites fréquentées par les Bucarestois.
Cap au nord pour découvrir un autre visage de la capitale. Le quartier Primăverii aligne les villas cossues de l'ancienne nomenklatura communiste, aujourd'hui habitées par la nouvelle élite roumaine. L'ambiance change radicalement : avenues arborées, jardins soignés, silence surprenant. Le Palais Primăverii, ancienne résidence des Ceaușescu, se visite sur réservation et vaut le détour pour son kitsch totalitaire fascinant.
Plus loin, le Parc Herăstrău offre 187 hectares de verdure autour d'un lac artificiel. Les Bucarestois y pique-niquent, font du vélo ou du pédalo le week-end. Sur sa rive, le Musée du Village reconstitue l'habitat rural roumain avec des maisons authentiques démontées et remontées ici. Un peu kitsch mais instructif. Le quartier compte aussi le Arcul de Triumf, version locale de l'Arc parisien, et des restaurants chics le long de l'avenue Kiseleff.
Le conseil d'ami : louez un vélo électrique via l'app Lime ou Bolt pour explorer ce secteur nord étendu. C'est plat, les pistes cyclables existent et vous économiserez un temps fou par rapport aux transports en commun.
Impossible d'ignorer le Palais du Parlement, deuxième plus grand bâtiment administratif au monde après le Pentagone. Cette montagne de marbre et de béton engloutit 25% du centre-ville sous Ceaușescu et nécessita la destruction de quartiers entiers. Aujourd'hui, la visite guidée révèle un mélange troublant de démesure totalitaire et de savoir-faire artisanal roumain : 1 100 pièces, 1 million de m³ de marbre, des lustres de plusieurs tonnes.
Le Boulevard Unirii qui part du Palais devait surpasser les Champs-Élysées : plus long, plus large, plus tout. Le résultat ? Une artère démesurée bordée de blocs identiques, impressionnante mais froide. Au bout, la Piața Unirii avec ses fontaines est un point de rendez-vous populaire. Dans ce secteur, visitez aussi l'Église Patriarcale qui a miraculeusement survécu aux bulldozers communistes.
Le conseil d'ami : réservez la visite du Palais en ligne au moins 48h à l'avance avec une pièce d'identité, les places partent vite. Optez pour le tour complet à 13h qui inclut le sous-sol et la terrasse panoramique.
Le quartier Cotroceni respire une élégance tranquille. Le Palais de Cotroceni, résidence présidentielle entourée de jardins, ouvre partiellement au public et mérite la visite pour ses collections d'art et son architecture néo-roumaine. Les rues adjacentes abritent cafés intimistes et librairies indépendantes fréquentés par une clientèle étudiante et intellectuelle.
Non loin, le Jardin Botanique offre une parenthèse verte appréciable. Plus au sud, le quartier Ghencea accueille le tristement célèbre cimetière où reposent les époux Ceaușescu. L'atmosphère reste pesante autour de leurs tombes fleuries quotidiennement par nostalgiques et curieux. Le secteur vaut aussi pour ses églises orthodoxes cachées, comme Sfânta Vineri, joyaux d'architecture byzantine.
La scène culinaire bucarestoise explose depuis cinq ans. Au-delà des restaurants touristiques du centre, cherchez les mici (petites saucisses grillées épicées) aux terrasses de quartier, accompagnés de mujdei (sauce à l'ail) et d'une bière Ursus glacée. Le sarmale (chou farci) reste le plat dominical par excellence, mijoté pendant des heures. Goûtez aussi la mămăligă, polenta roumaine servie avec crème fraîche et fromage.
Pour un repas authentique, direction Caru' cu Bere dans le centre, brasserie 1879 au décor néogothique époustouflant, ou La Mama pour une cuisine familiale sans chichis. Les branchés filent chez Kaiamo à Cotroceni pour une fusion méditerranéenne-roumaine créative. Côté sucré, impossible de rater le cozonac (brioche aux noix ou chocolat) chez n'importe quel boulanger de quartier.
La vie nocturne mérite sa réputation. Le Control Club programme rock et électro underground, Expirat mélange concerts live et DJ sets dans une friche industrielle, tandis que Guesthouse ou Atelier Mecanic attirent la jeunesse dorée locale. Pour boire tranquille, les bars à vin comme Vinity ou Sticla proposent d'excellentes cuvées roumaines méconnues.
Le Centrul Vechi reste le choix évident pour un premier séjour : proximité des restaurants, bars et transports. Les hôtels boutique se multiplient dans ce secteur, entre 50 et 100 euros la nuit. Attention au bruit le week-end, demandez une chambre sur cour. Les auberges de jeunesse comme The Loft ou Umbrella Hostel offrent un bon rapport qualité-prix avec dortoirs à partir de 12 euros.
Pour plus de calme, visez les quartiers résidentiels nord comme Dorobanți ou Primăverii, bien connectés par le métro ligne M2. Les Airbnb y sont nombreux et abordables, souvent dans des appartements d'époque rénovés. Le quartier Cotroceni séduit aussi les voyageurs cherchant authenticité et tranquillité, avec cafés de quartier et ambiance locale garantie.
L'Aéroport Henri Coandă se situe à 16 km au nord. Le bus 783 rejoint le centre en 40-60 minutes pour 7 lei (1,40 euro), ticket achetable en borne. Plus rapide, l'option taxi via Uber ou Bolt coûte 30-40 lei (6-8 euros) et prend 25 minutes hors heures de pointe. Méfiez-vous des taxis stationnés à l'aéroport, souvent des arnaques à tarifs gonflés.
En ville, le métro à 5 lignes est efficace et bon marché : 3 lei le trajet (0,60 euro), cartes rechargeables disponibles en station. Les trams et bus complètent le réseau mais restent moins fiables. Pour les courtes distances, la marche fonctionne bien dans le centre compact. Les services de trottinettes électriques Lime, Bolt et Tier quadrillent la ville et simplifient les déplacements.
Mai-juin et septembre-octobre offrent le meilleur compromis : températures agréables (18-25°C), terrasses ouvertes, prix raisonnables. L'été (juillet-août) peut être étouffant avec des pics à 35°C et une ville vidée de ses habitants partis en vacances. Le printemps voit éclore les parcs, l'automne pare les boulevards de couleurs dorées. L'hiver reste froid et gris (souvent sous 0°C), mais la vie culturelle bat son plein et les marchés de Noël égaient le centre.
Évitez février, le mois le plus maussade avec pluie glaciale et gadoue omniprésente.
Population : 1 877 155 habitants
Heure locale : 14:34 (16/10/2025)
Monnaie du pays : Leu roumain (RON)
100 EUR = 509,24 RON | 100 RON = 19,64 EUR