Que faire aux Baux-de-Provence : les activités incontournables en 2025

Visiter Les Baux-de-Provence : entre falaises calcaires et héritage médiéval

Le mot de la rédaction, publié le 13/05/2025

Perché sur un éperon rocheux, ce village du sud de la France attire les voyageurs en quête d’histoire, de paysages minéraux et de charme provençal. Les Baux-de-Provence n’est pas une simple carte postale : c’est un lieu chargé d’émotions et de contrastes, où le passé affleure à chaque pierre.

Un village fortifié entre ciel et pierre

Le cœur du village est dominé par les vestiges de la citadelle médiévale, dont l’accès (payant) offre un panorama spectaculaire sur la vallée des Alpilles. Les ruines du château des Baux, autrefois bastion stratégique, conservent des machines de siège grandeur nature, souvent en démonstration pendant la haute saison. L’ambiance est à la fois solennelle et fascinante, propice à l’imaginaire.

Des galeries d’art et de lumière

À quelques pas du village, ne manquez pas les Carrières des Lumières : d’anciennes carrières de calcaire reconverties en espace immersif. On y projette sur les murs d’immenses expositions numériques, souvent consacrées à des peintres majeurs comme Van Gogh ou Chagall. L’expérience visuelle et sonore est saluée par la critique et renouvelée chaque année. Un conseil : réservez vos billets à l’avance, surtout en été.

Balades entre vignes et oliviers

Autour du village, des sentiers de randonnée serpentent à travers la garrigue, les vignes et les oliveraies. Le GR6 passe à proximité, et plusieurs boucles permettent de découvrir la beauté des Alpilles sans difficulté particulière. Ces chemins offrent aussi des points de vue inédits sur le village, parfois plus saisissants que les cartes postales elles-mêmes.

Une histoire gravée dans la pierre

Les Baux-de-Provence ont longtemps été une seigneurie puissante, avant d’être disputés par les rois de France et de Naples. Le patrimoine est riche : églises romanes, chapelles troglodytes, hôtels particuliers... Ne manquez pas la Chapelle des Pénitents Blancs avec ses fresques modernes signées Yves Brayer, ou encore l’église Saint-Vincent, partiellement creusée dans la roche. Le musée Yves Brayer, situé dans un ancien hôtel particulier, propose une belle collection d’œuvres inspirées par la Provence.

Une cuisine ancrée dans le terroir provençal

Le village et ses environs célèbrent une cuisine méditerranéenne généreuse, où l’huile d’olive, les herbes de garrigue et les produits de saison sont rois. Ne passez pas à côté de la tapenade, des agneaux des Alpilles ou encore des vins AOP Baux-de-Provence, souvent bio. Pour accompagner le tout, un verre de rosé local ou un pastis artisanal servi en terrasse au soleil couchant suffit à prolonger le plaisir.

Où manger ?

• L'Oustau de Baumanière (Val d’Enfer) : une table étoilée au cœur d’un domaine paisible, pour une expérience gastronomique mémorable.
• La Reine Jeanne (centre) : cuisine provençale authentique dans un cadre historique, avec vue sur les remparts.
• Le Bouchon Rouge (centre) : bistrot simple et convivial, parfait pour un déjeuner entre deux visites.

Où dormir ?

• L'Oustau de Baumanière (Val d’Enfer) : relais 5 étoiles avec piscine et spa, idéal pour un séjour luxueux.
• Benvengudo (route de Maillane) : hôtel de charme dans un ancien mas provençal, avec jardin et restaurant raffiné.
• Mas de l’Oulivié (route des Baux) : havre de paix 3 étoiles au milieu des oliviers, piscine extérieure.

Quand y aller ?

Les mois de mai à juin et septembre à octobre offrent un climat agréable et moins de foule qu’en plein été. Le festival Les Alpilles en musique, en juillet, attire de nombreux amateurs de musique classique dans les environs.

Comment y aller ?

Les Baux-de-Provence se situent à une trentaine de minutes d’Arles ou d’Avignon en voiture. Depuis Paris, le TGV jusqu’à Avignon prend environ 3h, suivi d’une location de voiture (environ 40€/jour). Aucun transport en commun ne dessert directement le village.

Comment s'y déplacer ?

Le village se parcourt uniquement à pied. Pour explorer les alentours, la voiture reste indispensable.