
Visiter le Costa Rica : l’appel de la nature sauvage
Le mot de la rédaction, mis à jour le 16/09/2025
Imaginez un pays où la jungle s’entrelace avec des volcans encore fumants, où des singes hurlent dans la canopée tandis que des tortues viennent pondre sur des plages désertes. Le Costa Rica n’a rien d’un décor figé : c’est une terre vivante, vibrante, où la nature impose son rythme. Chaque voyageur y trouve une forme d’émerveillement, mais aussi une invitation à ralentir et à écouter ce que la planète a de plus brut à offrir.
Costa Rica : est-ce une destination faite pour vous ?
Ce pays séduira ceux qui rêvent d’aventures en plein air : randonnées volcaniques, surf sur l’océan Pacifique, observation des animaux dans leur habitat naturel. Les amateurs d’écotourisme et de voyages actifs s’y sentiront dans leur élément.
En revanche, le voyage peut surprendre par des coûts parfois élevés, des routes exigeantes et une météo capricieuse, surtout en saison des pluies. C’est une destination qui récompense les curieux prêts à sortir de leur zone de confort.
Forêts tropicales et volcans en activité
Le cœur du pays est dominé par la luxuriance des forêts tropicales. Le Parc national de Tortuguero s’explore en pirogue, au milieu des singes et des caïmans. À l’intérieur des terres, le majestueux volcan Arenal veille sur la région, entouré de sources chaudes naturelles idéales après une randonnée.
Les plus aventuriers pourront explorer la brumeuse forêt de Monteverde, où des ponts suspendus offrent une perspective vertigineuse sur la canopée et ses habitants discrets, comme le quetzal aux plumes éclatantes.
Le conseil d'ami : prévoyez de bonnes chaussures étanches. Les sentiers peuvent vite devenir boueux, même en saison sèche.
Deux océans, deux ambiances
Le Costa Rica a la chance d’être bordé par l’Atlantique et le Pacifique. Sur la côte caraïbe, l’atmosphère est plus décontractée, avec Puerto Viejo comme repère des voyageurs bohèmes et des amateurs de reggae. Les plages y sont sauvages, souvent bordées de cocotiers.
Sur la côte pacifique, la péninsule de Nicoya attire surfeurs et yogis, tandis que la région de Manuel Antonio séduit par son parc national mêlant plages de sable blanc et forêts peuplées de capucins. Plus au sud, la péninsule d’Osa est un sanctuaire quasi intact, refuge de jaguars et d’aras rouges.
Le conseil d'ami : si vous cherchez des plages plus tranquilles, privilégiez la côte pacifique sud, moins fréquentée que Nicoya.
La culture du pura vida
Au-delà des paysages, c’est l’art de vivre costaricien qui marque les voyageurs. Le fameux pura vida ne se résume pas à une expression : c’est une philosophie de vie basée sur la simplicité, la bienveillance et l’optimisme.
À San José, capitale souvent boudée mais pleine de surprises, on découvre des marchés animés, des musées et une scène culturelle vibrante. Dans les villages, l’accueil chaleureux des habitants donne au voyage une dimension humaine forte.
Activités d’adrénaline et écotourisme
Ceux qui aiment l’action ne seront pas en reste. Rafting dans les rapides de la rivière Pacuare, tyrolienne au-dessus de la canopée, plongée avec les requins-marteaux autour de l’île Cocos : le pays a de quoi faire battre le cœur des aventuriers.
Mais la force du Costa Rica, c’est surtout son engagement pour la protection de l’environnement. Plus d’un quart du territoire est protégé, et de nombreux lodges misent sur l’énergie renouvelable et le tourisme responsable.
Le conseil d'ami : optez pour des guides locaux lors des excursions. Ils connaissent les meilleurs recoins et contribuent à soutenir l’économie des communautés.
La gastronomie costaricienne : simplicité et saveurs locales
La cuisine reflète la diversité du pays, simple mais généreuse. Le gallo pinto, mélange de riz et de haricots noirs, est le plat emblématique du petit-déjeuner. Le midi, on privilégie souvent la casado, une assiette complète de viande ou poisson, riz, bananes plantains et salade.
Les fruits tropicaux, comme la papaye, l’ananas ou la mangue, accompagnent chaque repas. Les amateurs de café seront ravis : les plantations du pays produisent certains des crus les plus fins d’Amérique latine.
Quand partir au Costa Rica ?
La saison sèche, de décembre à avril, est la plus prisée : le soleil brille et les routes sont plus accessibles. C’est aussi la période la plus chère et la plus fréquentée. La saison des pluies, de mai à novembre, apporte des paysages verdoyants et moins de touristes, mais elle peut compliquer les déplacements dans certaines régions.
Septembre et octobre sont particulièrement humides sur la côte caraïbe, tandis que la côte pacifique garde un climat plus clément.
Comment aller au Costa Rica ?
Depuis l’Europe, l’avion est le moyen le plus pratique, avec des vols directs vers San José depuis plusieurs grandes capitales. Certains vols atterrissent également à Liberia, dans le nord-ouest du pays, idéal pour rejoindre les plages du Pacifique.
Une fois sur place, il est possible de rejoindre les pays voisins comme le Nicaragua ou le Panama par la route, mais les passages frontaliers peuvent être longs et exigeants.
Comment se déplacer en Costa Rica
Les bus locaux sont bon marché et relativement fiables, mais les trajets sont longs. Pour plus de liberté, la location de voiture est populaire, bien qu’elle exige une vigilance particulière : routes parfois abîmées, signalisation aléatoire et nombreux ponts à une voie.
Pour les longues distances, des vols intérieurs relient San José à des régions isolées. Enfin, le bateau reste indispensable pour rejoindre certaines zones, comme Tortuguero ou la péninsule d’Osa.












