
Deux semaines au Sri Lanka avec un budget de 1000 euros tout inclus
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Quand je pars en voyage, l’aventurière en moi refait parfois surface. Moi qui suis si raisonnable et n’aime pas trop les risques, je me retrouve toujours au final à faire des trucs absurdes comme manger des araignées au Cambodge ou encore tirer à la kalachnikov à Budapest. Lors de mon voyage au Sri Lanka, ma folie était cette fois d’ordre physique : j’ai voulu atteindre le sommet d’Adam’s Peak.
Je savais déjà qu’il s’agirait d’au moins 3h de montée, et que n’étant pas très sportive, ce serait un bon petit défi… Idem pour ma pote qui m’accompagnait. Mais je pense que malgré toutes mes lectures sur le sujet, je ne m’attendais pas à une telle expérience !
Tout d’abord, l’objectif étant d’atteindre le sommet de Sri Pada (pour reprendre le nom local) pour y voir le lever du soleil, il nous fallait commencer l’ascension de nuit. Ayant établi notre camp à Hatton pour quelques jours, nous avions une bonne heure de tuk tuk (duvet inclus pour la nuit !) avant d’arriver à notre point de départ, soit Dalhousie. Le sac à dos plein de provisions, notre motivation au maximum, il était temps d’y aller !
Elle commence doucement, les étoiles nous inspirent, et dans la nuit noire on regarde les petites lumières au loin qui bordent la route en se disant : « Ça a l’air un peu loin, le sommet ! », mais rien ne pourrait nous empêcher d’y aller.
Tiens, les marches se font plus abruptes. Tiens, elles ne sont pas égales, je dois même me servir de mes mains parfois pour m’aider. J’ai de plus en plus chaud (malgré le froid qui s'aiguise au fil de la montée), mon sac me pèse, je cherche mon souffle de plus en plus et mes pauses se font plus fréquentes ! Mais le sommet, lui, il me paraît de plus en plus inaccessible !
Avec mon amie, on avait l’intention de faire un truc mignon pour notre entourage, on avait écrit leur nom sur des papiers et on voulait prendre des photos le long de notre montée, question de dire qu’on pensait à eux et donner un petit côté spirituel à notre pèlerinage. Je peux vous dire qu’on a vite abandonné l’idée ! Déjà, parce que le simple fait de s’arrêter nous faisait bien sentir le froid en altitude, et parce que, pour être honnête, mes amis, ma famille… je les ai vite oubliés pour me retrouver avec la seule idée en tête d’atteindre le sommet avant de mourir d’épuisement.
Après 2 heures et 45 minutes pour faire ces 7 kilomètres, on aperçoit le sommet et je dois dire que je retiens une petite larme car franchement, j’avais l’impression qu’on n’y arriverait jamais! Mais sur place, nous faisons face à une nouvelle problématique: l’espace y est très restreint, et c’est surtout déjà bondé par les locaux en mode camping qui ont fait la montée de jour et sommeillent sous leurs couvertures en attendant l’aube. On se trouve donc un petit coin pour se pelotonner l’une contre l’autre et trouver un peu de chaleur en attendant le soleil qu’on nous a promis.
C’est bientôt l’heure. Les tambours du temple retentissent. On se tourne vers l’Est et… bah, on ne voit rien. Que des gens. Et des appareils photos à bouts de bras. Tout ce périple pour rien? Pas question! Moi qui doit me faire violence pour aller courir à peine 30 minutes chez moi à Paris, je n’ai sûrement pas enduré l’escalier de l’enfer pour rien ! Je remarque alors un coin de muret avec une poubelle qui pourrait me servir de marchepied, et en moins d’une minute j’étais perchée au-dessus de tout le monde avec la meilleure vue possible!
Ce n’était peut-être pas le plus beau lever de soleil de ma vie, mais c’était clairement le plus mérité ! Cela dit, pour moi, la plus belle récompense était de voir enfin le paysage qui nous entourait, les montagnes, les lacs, la forêt… Durant l'ascencion, entre l'obscurité qui limite la vue, le sol à observer pour poser le pied, et l'effort physique, on oublie un peu l'environnement. C’est à ce moment qu’on peut vraiment prendre conscience de tout ce que l’on a monté, et c’est vraiment magnifique.
Si la monté a été éprouvante, je n’avais jamais pensé que la descente pouvait être pire! Car après avoir sonné la cloche au sommet, il faut penser à redescendre. D’autres chemins plus longs ou sauvages sont possibles, mais la fatigue nous a encouragées à reprendre le chemin pour Dalhousie. Heureusement, car c’était le plus court et il m’a tout de même semblé descendre pour une éternité: je vous assure que dès les premières marches descendues, mes mollets ont voulu exploser et mes genoux tremblaient. Et la descente est pratiquement aussi longue que l’ascension, le soleil, la chaleur et les courbatures en plus!

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Commentaires (2)
T'aurais pas des photos par hasard ?
^-^